Apologie de la Fable

Publié le par Jadambre

En français nous devons apprendre : Apolgie de la Fable de Voltaire, elle fait près de 35 vers et elle parle de beaucoup de dieux de l'Antiquité, on a d'ailleurs dû rechercher qui ils étaient.

Apologie de la Fable
Savante antiquité, beauté toujours nouvelle,
Monumens du génie, heureuses fictions,
Environnez-moi des rayons
De votre lumière immortelle :
Vous savez animer l'air, la terre et les mers ;
Vous embellissez l'univers.
Cet arbre à tête longue, aux rameaux toujours verts,
C'est Atys, aimé de Cybèle.
De l'éclat de leur vermillon
Flore avec le Zéphyr ont peint ces jeunes roses.
Des baisers de Pomone on voit dans ce vallon
Les fleurs de mes pêchers nouvellement écloses.
Ces montagnes, ces bois qui bordent l'horizon
Sont couverts de métamorphoses.
Ce cerf aux pieds légers est le jeune Actéon :
L'ennemi des troupeaux est le Roi Lycaon.
Du chantre de la nuit j'entends la voix touchante ;
C'est la fille de Pandion,
C'est Philomèle gémissante.
Si le Soleil se couche, il dort avec Thétis.
Si je vois de Vénus la planète brillante,
C'est Vénus que je vois dans les bras d'Adonis.
Ce pôle me présente Andromède et Persée ;
Leurs amours immortels échauffent de leurs feux
Les éternels frimas de la zone glacée;
Tout l'Olympe est peuplé de héros amoureux.
Admirables tableaux ! séduisante magie !
Qu'Hésiode me plaît dans sa Théogonie,
Quand il me peint l'Amour débrouillant le Chaos,
S'élançant dans les airs et planant sur les flots !

Voltaire

Pour mieux comprendre le texte voici la présentation de chaque personnalité ainsi que son mythe.


Atys 
Attis ou Atys (en grec ancien Ἄττις ou Ἄτυς) est une divinité d'origine phrygienne, parèdre de la déesse Cybèle, dont il est à la fois le fils et l'amant. Il peut être comparé à Adonis, parèdre d'Aphrodite-Astarté, ou encore Tammuz, parèdre d'Ishtar. Son culte à mystères s'est répandu en Grèce, puis dans tout l'Empire romain.
Mythe

Dans la version phrygienne du mythe, Zeus donne naissance à  Agditis avec Cybèle. Effrayés par sa force, les dieux l'émasculent ; du sang d'Agditis naît l'amandier. Nana, fille du dieu-fleuve Sangarios, cueille un fruit de l'arbre et le tient contre elle : elle tombe enceinte. Elle donne naissance à un garçon, qui est exposé. Élevé par des chèvres sauvages, Attis devient un jeune homme d'une beauté telle que Cybèle-Agditis s'en éprend. Cependant, il est destiné à la fille du roi de Pessinos. Furieuse, Cybèle frappe de folie Attis, qui s'enfuit sur le mont Didyme, où il se met à saigner. Du sang d'Attis naît le pin, toujours vert.


Cybèle

Cybèle (en grec ancien Κυβέλη / Kybélê) est une divinité d'origine phrygienne (connue également sous le nom d’Agdistis en Phrygie), importée en Grèce et à Rome, personnifiant la nature sauvage. Elle est présentée comme "MATRI MAGNAE", Grande Déesse,Grande Mère ou encore Mère des dieux. Cybèle est sans doute l'une des plus grandes déesses de l'Antiquité au Proche-Orient.

Elle est aussi vénérée sous le nom d’Idaea mater (« mère de l'Ida ») à Rome.

Dans la mythologie grecque, on la surnomme également Damia.

Mythe

Déesse Phrygienne et dans la tradition lydienne, Cybèle est issue du père des Dieux, mais est abandonnée à la naissance et recueillie par un léopard ou un lion. Celui-ci éveillera la déesse aux mystères qui lui permettront de rédiger ses récits sibyllins. Elle dispose des clés de la terre donnant accès à toutes les richesses et son trône est gardé par deux léopards ou deux lions.

 

Flore

Flore, ou Flora en latin, est parmi les divinités agraires d'Italie une des plus antiques et des plus puissantes. Son équivalent grec est la nymphe Chloris.

Son importance apparaît du fait qu'à Rome un flamine particulier (Flamen Floralis) lui était consacré et que son temple (jadis un sacellum) se dressait sur le vieux Quirinal.

Chaque année en avril elle était célébrée dans les fêtes agraires destinées à favoriser les récoltes. Sans sa faveur en effet, ni croissance des céréales, ni des arbres fruitiers, par la suite elle fut dédiée aux fleurs auxquelles elle donna son vieux nom sabin (et non pas l'inverse).

Mythe

Aucun, du moins je ne l'ai pas trouvé si quelqu'un l'a n'hésitez pas !

 

Pomone

Pomone ou Pomona, nymphe d'une remarquable beauté, est la divinité des fruits. Elle déteste la nature sauvage et lui préfère les jardins soigneusement entretenus.

Aucune nymphe ne connaissait comme elle l'art de cultiver les jardins et surtout les arbres fruitiers. Pomone n'avait aucune attirance pour les hommes mais fut recherchée en mariage par tous les dieux champêtres.

Mythe

S’étant isolée du monde, seules quelques personnes pouvaient l'approcher. Au départ, elle refusa donc de recevoir Vertumne, divinité des saisons et des arbres fruitiers, éperdument amoureux d'elle mais elle finit par lui donner sa préférence. Celui-ci trouva la ruse adéquate pour l'approcher et lui parler : déguisé en vieille femme, il vint complimenter Pomone sur les fruits de ses arbres et l'embrassa de bon cœur. Ensuite, il lui montra un ormevigne et plaida la cause de l'amour. Puis il lui raconta alors l'histoire d'amour d’Anaxarète : 

« Anaxarète était une fille née de famille noble de Chypre, aimée considérablement par le berger Iphis et qui réagit si froidement à son amour passionné qu'il se pendit. Elle ne fut même pas émue en voyant le corps sans vie de son soupirant. Comme châtiment, Aphrodite la transforma en pierre alors qu'elle regardait par curiosité le cortège de l'enterrement de son amoureux passer sous sa fenêtre. »

Enfin, voyant que Pomone était séduite par l'histoire, il se révéla sous son vrai visage, resplendissant de jeunesse et de santé. Pomone n'y résista pas, s'éprit de lui et accepta son amour.

 

Actéon

Fils d'un dieu mineur, Aristée (ou de Cadmos selon Ovide) et d'Autonoé, il passe, pour avoir été élevé par le centaure Chiron et devient un chasseur très habile.

Mythe

Selon la version la plus populaire, il surprend par hasard, au cours de ses chasses, la déesse Artémis (la Diane des Romains) prenant son bain. Furieuse et n'ayant pas ses armes à portée, elle le transforme, en l'aspergeant d'eau, en cerf : Actéon, impuissant, meurt déchiré par ses propres chiens. (Diodore mentionne d'autres raisons au courroux de la déesse : il aurait commis un sacrilège dans son temple ou se serait vanté d'être plus habile qu'elle à la chasse. Cette dernière explication est déjà donnée par Euripide dans ses Bacchantes.)

Selon une tradition minoritaire mentionnée par le pseudo-Apollodore (qui l'attribue à Acousilaos), Actéon est métamorphosé par Zeus pour avoir poursuivi Sémélé, princesse thébaine mère de Dionysos, de ses assiduités.

 

Lycaon

Dans la mythologie grecque, Lycaon (en grec ancien Λυκάων / Lykáôn) était le fils de Pélasgos et de l'Océanide Mélibée (ou de la naïade Cyllène qui selon d'autres auteurs, en est l'épouse), et le père notamment de Callisto.

Mythe

Roi d'Arcadie, il était réputé pour son mépris des dieux. Zeus, pour le mettre à l'épreuve, se présenta à lui sous les traits d'un mendiant. Lycaon le reçut à sa table et lui fit servir de la chair humaine (son propre petit-fils Arcas dans certaines versions). Indigné, Zeus foudroya ses cinquante fils (et ressuscita Arcas, qui monta ensuite sur le trône) et changea Lycaon lui-même en loup.

Selon une autre version, il sacrifia un enfant à Zeus sur le mont Lycée, ce qui provoqua l'ire du dieu.

 

Pandion

Dans la mythologie grecque, Pandion (en grec ancien Πανδίων / Pandíôn), fils d'Érichthonios et de Praxithée, est le cinquième roi légendaire d'Athènes. Il est marié à Zeuxippe, de qui il a deux fils, Érechthée et Boutès, ainsi que deux filles, Philomèle et Procné.

Mythe

Aucun, du moins je ne l'ai pas trouvé si quelqu'un l'a n'hésitez pas !

 

Philomèle

Dans la mythologie grecque, Philomèle (en grec ancien Φιλομήλα / Philomếla) et Procné (Πρόκνη / Próknê) sont les deux filles de Pandion (roi d'Athènes) et de Zeuxippe. Leur légende forme une efflorescence du mythe de fondation d'Athènes.

Mythe

Leur histoire est racontée notamment dans les Métamorphoses d'Ovide : Procné est mariée à Térée, roi de Thrace. Après cinq années d'union et la naissance d'un fils, Itys, elle éprouve le désir de voir sa jeune sœur Philomèle, et s'en ouvre à son mari. Celui-ci se rend alors à Athènes pour demander au roi Pandion de permettre le séjour de Philomèle chez eux. Mais découvrant la beauté de sa belle-sœur, il désire aussitôt la posséder. Pandion accepte finalement de lui confier sa fille, en lui faisant promettre d'en prendre soin ; mais à peine ont-ils débarqué sur la côte Thrace que Térée l'entraîne dans une bergerie où il lui fait violence, et lui coupe ensuite la langue pour l'empêcher de parler. Philomèle est laissée sous bonne garde dans la bergerie, et de retour devant sa femme, Térée lui fait croire qu'elle est morte durant le voyage.

Mais Philomèle a l'idée d'avertir sa sœur en tissant une toile qui révèle son calvaire. La toile est portée à Procné par l'intermédiaire d'une servante, et ainsi avertie, Procné n'a plus qu'une idée, c'est de venger sa sœur. Profitant de la célébration des mystères de Dionysos, elle va la délivrer de sa prison, et l'introduit dans le palais. Procné tue alors Itys, son jeune fils, et les deux femmes le découpent et cuisent ses membres. Puis elles le font servir à Térée, lors d'un repas qu'il prend seul. Lorsque celui-ci réclame son fils, Procné répond simplement « Ton fils est avec toi », et Philomèle surgit, qui jette la tête d'Itys sur la table. À cette vue, Térée, transporté de rage, veut poursuivre les deux sœurs. Mais elles se sauvent et se métamorphosent, Procné en rossignol, Philomèle en hirondelle. Térée lui-même, changé en huppe, ne peut les atteindre.Quant à Itys, les dieux, ayant eu pitié de son sort, le métamorphosent en chardonneret. Cependant chez Ovide, on ne trouve pas cette version concernant Itys : il est tué et mangé sans aucune autre forme de procès.

 

Thétis

Dans la mythologie grecque, Thétis (en grec ancien Θέτις / Thétis) est une Néréide (nympheNérée et de Doris (une Océanide). Elle ne doit pas être confondue avec Téthys, une divinité marine primordiale.

Mythe

Elle est élevée par Héra. Zeus la marie ensuite contre son gré à Pélée, roi de Phthie en Thessalie. Dans l'Iliade, elle déclare ainsi :

« Seule entre les déesses de la mer, Zeus m'a soumise
À un mortel, l'Éacide Pélée, et fait entrer
Malgré moi, au lit d'un mortel, qui traîne en son palais
Une vieillesse amère. »

Selon une autre version, elle est désirée par Zeus et Poséidon, mais quand Thémis prédit qu'elle donnerait naissance à un fils plus fort que son père, les deux dieux se hâtent de la donner en mariage à un mortel.

Chiron, qui a élevé Pélée, lui explique alors comment gagner Thétis. Celle-ci, comme Protée, peut se métamorphoser pour lui échapper. Pélée la tient fermement pendant qu'elle change d'apparence puis, fatiguée, elle finit par lui promettre de l'épouser. Lors de ses noces, sur le mont Olympe, Éris, déesse de la discorde, furieuse de ne pas avoir été invitée, lance une pomme « à la plus belle », ce qui causera le jugement du mont Ida (voir l'article Pâris).

Plusieurs dieux lui sont redevables : Dionysos d'abord, qui enfant se réfugie auprès d'elle, poursuivi par Lycurgue. Elle recueille également Héphaïstos, quand il est jeté du haut de l'Olympe. Enfin, elle sauve Zeus des chaînes quand Athéna, Héra et Poséidon veulent l'emprisonner, en faisant appel à Briarée, l'un des Hécatonchires, pour le délivrer.

Mère de sept fils, elle les plonge dans le feu pour les défaire de leur nature mortelle. Six n'y résistent pas, Achille, le septième, est sauvé par son père. Par la suite, elle se consacre à son fils, tentant de le préserver (en le plongeant dans le Styx, selon certaines traditions) et de l'empêcher de partir à Troie, où elle sait qu'il mourra. Bien qu'elle lui ait expliqué le choix qui l'attend (vivre vieux et inconnu, ou mourir jeune mais glorieux), elle échoue.

Elle continue d'aider son fils en terre troyenne : elle intervient auprès de Zeus pour qu'il accorde l'avantage aux Troyens, quand Achille se retire dans sa tente. Elle demande ensuite à Héphaïstos de lui forger de nouvelles armes, après qu'Hector a enlevé les anciennes de la dépouille de Patrocle. Elle tente une dernière fois de le dissuader d'affronter Hector, lui prédisant une mort proche s'il y va, mais encore un fois, elle n'y parvient pas.


Vénus

Vénus est la déesse de l'amour et de la beauté dans la mythologie romaine.

Mythe

Aucun, du moins je ne l'ai pas trouvé, si quelqu'un l'a n'hésitez pas !

 

Adonis

Adonis était un très beau jeune homme de la mythologie grecque, aimé d'Aphrodite et tué par un sanglier. Il est le fils de Myrrha et du père de cette dernière, Cinyras, roi de Chypre.

Mythe

Myrrha prétendait égaler Aphrodite par sa beauté. En guise de vengeance, la déesse se plut à faire naître chez Myrrha un désir incestueux à l'égard du roi. Elle tenta de résister mais elle finit par céder, et après de multiples stratagèmes, elle partagea une nuit avec son père, à l'insu de ce dernier. Elle retenta l'expérience le lendemain mais son père ne fut cette fois pas dupe, et furieux, la poursuivit pour la tuer. Afin de la protéger les dieux la changèrent en arbre : l'arbre à myrrhe. La sève de ces arbres est constituée des larmes de Myrrha.

Myrrha étant enceinte de son père, l'enfant se développa au sein de l'arbre jusqu'à ce qu'il brise l'écorce et vienne au monde. La déesse Aphrodite, éblouie par sa beauté, le nomma Adonis, ce qui signifie "le Seigneur". La déesse le confia à Perséphone, déesse des Enfers, qui devait l'élever jusqu'à l'âge de raison. A son tour charmée par la beauté d'Adonis, elle refusa de le restituer. Les dieux durent arbitrer : Adonis passerait un tiers de l'année avec Perséphone, un autre avec Aphrodite.

À peine sous la tutelle d'Aphrodite, il décide de s'éclipser pendant une absence de la déesse. Il alla à la chasse et fut tué par un sanglier. Entendant son cri, Aphrodite accourut pour secourir son protégé et se piqua à une épine de rose. Les roses jusqu'alors uniquement blanches, se colorèrent depuis ce temps, en rouge. Adonis mourut dans les bras d'Aphrodite, colorant lui aussi avec son sang les fleurs environnantes : les anémones ont donc la couleur de son sang et sa fragilité, s'effeuillant au moindre souffle.

Le mythe d'Adonis marque bien l'origine végétale de l'homme. Celui-ci naît d'un arbre au printemps, et son destin tragique marquera les fleurs durant un éphémère printemps, l'âge de la jeunesse.

 

 

Andromède

Dans la mythologie grecque, Andromède (en grec ancien Ἀνδρομέδα / Androméda, « celle qui dirige les hommes »), est la fille de Céphée et Cassiopée, roi et reine d'Éthiopie.

Mythe

Cassiopée, ayant proclamé que sa fille (ou selon d'autres versions, elle-même) était de beauté égale à celle des Néréides, s'était attiré la colère de Poséidon, qui pour se venger provoqua une inondation et envoya un monstre marin (la baleine Cétus) qui se mit à détruire hommes et bétails.

L'oracle d'Ammon révéla qu'aucun répit ne serait possible tant que le roi ne livrerait pas sa fille au monstre. Celle-ci fut donc attachée nue à un rocher sur la côte. Persée, qui revenait de sa victoire sur la Gorgone Méduse, trouva Andromède, tua le monstre et libéra la jeune fille. Ovide raconte que les algues solidifiées par le venin des serpents de Méduse instituèrent la propriété rigidifiante du corail marin, lorsque celui-ci entre en contact avec l'air.

Persée se maria avec Andromède bien qu'elle fût promise à Phinée, le frère de Céphée. Lors du mariage, une querelle eut lieu entre les deux prétendants et Phinée fut à son tour changé en pierre grâce à la tête de la Gorgone.

Andromède suivit son époux à Tirynthe en Argolide et devint l'ancêtre de la famille des Perséides par l'intermédiaire de son fils Persès. Persée et Andromède eurent six fils : Persès, Alcée, Héléos, Mestor, Sthénélos et Électryon, et une fille : Gorgophoné. Leurs descendants dirigèrent la MycénieEurysthée, de qui Atrée reçut le royaume, et le grand héros Héraclès fait partie de cette descendance. D'Électryon jusqu'à

Après sa mort, Andromède fut placée par Athéna parmi les constellations, près de Persée et de Cassiopée.

 

PerséePersée (en grec ancien Περσεύς / Perseús, « le pilleur »), fils de Zeus et de Danaé (fille d'Acrisios, roi d'Argos), est un héros mêlé à plusieurs légendes de la mythologie grecque.

Mythe

Dans la ville d'Argos, se dressait une haute tour d'airain aux fenêtres closes d'épais barreaux. Dans cette lugubre prison, Danaé, pleurait à chaudes larmes, car son père le roi Acrisios avait décidé de l'enfermer à jamais, après avoir été averti par un oracle qu'il serait tué par son petit-fils. En emprisonnant sa fille, loin de toute présence humaine, il espérait éviter ce destin.
Pourtant, une nuit, à travers l'étroit espace qui séparait les barreaux, se mit à tomber une pluie d'or. C'était Zeus, qui ainsi métamorphosé, pénétra dans la chambre de la princesse pour la séduire et faire un enfant. Lorsque Danaé mit au monde un fils, Persée, Acrisios entra dans une rage folle. Il renonça cependant à tuer sa propre fille et son petit-fils, mais il les enferma dans un coffre qu'il jeta à la mer.

Ils dérivèrent jusqu'à l'île de Sérifos, où ils furent secourus par un pêcheur généreux, Dictys (« filet »), qui était en fait le frère du roi de l'île, Polydectès. Persée y grandit jusqu'à l'âge adulte sous les soins de Dictys. Polydectès s'éprit de Danaé, ce qui irrita Persée qui fit bonne garde autour de sa mère. Aussi Polydectès chercha-t-il un moyen d'écarter le jeune homme devenu gênant. Il imagina alors d'imposer un tribut en chevaux aux habitants de l'île ou, selon certaines versions, il destina ces présents à Hippodamie de Pise, qu'il prétendait vouloir épouser. Persée ne possédait pas de chevaux, mais il lui offrit de lui apporter tout autre chose que le roi souhaita, ce qui allait exactement selon les plans de Polydectès. Il lui donna la tâche presque irréalisable d'aller chercher la tête de la Gorgone Méduse, monstre dont le regard change les hommes en pierre.

Persée traversa l'Ethiopie où il vit la patrie de ses ancêtres à Chemmis. Puis, survolant la côte phénicienne, il regarda vers le bas et aperçut Andromède enchaînée à un rocher et offerte en sacrifice à un monstre marin. L'oracle d'Ammon avait en effet suggéré que la jeune fille subisse un tel sort en expiation des paroles vaniteuses de sa mère Cassiopée. Le père d'Andromède, Céphée, roi de Joppa, promit à Persée la main de sa fille et son royaume en dot s'il parvenait à tuer le monstre. Le héros accepta et, comme la bête s'avançait pour dévorer sa proie, il l'attaqua et la transperça avec l'épée d'Hermès.

Andromède lui donna plusieurs enfants, notamment un fils, Persès, que Persée confia à Céphée. Lorsque un an plus tard, il emmena Andromède à Sériphos, il désigna son fils comme successeur sur le trône de Joppa.

 

Hésiode

Hésiode (en grec ancien Ἡσίοδος / Hêsíodos, en latin Hesiodus) est un poète grec du VIIIe siècle av. J.-C., environ vers -700.

Mythe

Les seuls faits authentiquement connus sur Hésiode sont les événements consignés dans ses poèmes. À trois reprises dans Les Travaux et les Jours, il donne quelques éléments biographiques. Il faut y ajouter quelques vers de la Théogonie.

Hésiode serait né à Ascra, un petit bourg de Béotie. Son père venait de Cumes en Éolie, contrée d’Asie Mineure située entre l’Ionie et la Troade. Nous ignorons son nom. La tradition lui donne celui de Dios, mais cela s’explique par une interprétation fautive du passage « Πέρση, δῖος γένος / Pérsê, dĩos génos » (Travaux, v. 299), comprise comme « Persès, fils de Dios » au lieu de « Persès, noble fils ». Il y possédait une petite entreprise de cabotage, qui le ruina. Il traversa donc la mer et se fixa à Ascra où il acheta un lopin de terre, au pied du mont Hélicon. Il y épousa Pycimède, avec qui il eut deux fils : Hésiode et Persès.

Ascra était un endroit pauvre. Hésiode le décrit comme un « bourg maudit, méchant l’hiver, dur l’été, jamais agréable » (Travaux, v. 640). Au moment du partage de l’héritage de son père, il eut un grave différend avec son frère Persès, ce qui entraîna un procès. Les « rois » d’Ascra donnèrent raison à Persès. Celui-ci fit mal prospérer son bien et même périclita, ce qui le conduisit à quémander son frère, qui le repoussa. Furieux, Persès menaça Hésiode d’un autre procès, dont l’objet est inconnu.

Pour amener son frère à la sagesse, à une saine vie et à une bonne gestion de ses biens, Hésiode composa à son intention le poème Les Travaux et les jours, ouvrage dont la partie didactique est axée autour de deux vérités morales : le travail est la grande loi de l’humanité ; celui qui travaille peut vivre décemment. Cet ouvrage fut écrit dans un contexte de crise agraire et de vagues de colonisation des Grecs à la recherche de nouvelles terres. Hésiode espérait résoudre le différend à l’amiable ; nous ignorons s’il réussit ou non.

Parallèlement à ses activités agraires, Hésiode était un aède, c’est-à-dire un barde composant ses poèmes pour un auditoire. À Chalcis en Eubée, il participa au concours de poésie organisé par les fils du roi Amphidamas pour célébrer les funérailles de leur père. Il remporta la victoire grâce à un poème célébrant l’agriculture et la paix, et reçut un trépied en récompense. Il le dédia alors aux Muses de l'Hélicon.

Il mourut à Ascra. Quand le village fut détruit par les Thespiens, ses habitants se réfugièrent à Orchomène. Aristote témoigne dans sa Constitution d'Orchomène que, suite à un oracle, les habitants de la cité recueillirent les cendres du poète et les placèrent au centre de leur agora, aux côtés du tombeau de Minyas, héros éponyme de la cité. De la sorte, les habitants firent d’Hésiode leur fondateur (οἰκιστής / oikistês).

Hésiode s'est peint lui-même dans ses ouvrages comme partisan d’une existence sédentaire, observateur de la tempérance et de la justice, religieux jusqu'à la superstition, n’ambitionnant point la faveur des rois et se contentant de se rendre utile à ses concitoyens, à qui il prêchait la morale avec de beaux vers. Il est le créateur de la poésie didactique. Après sa mort, des statues furent érigées à Thespies, à Olympie ou encore sur l’Hélicon. Ses poèmes, chantés par les rhapsodes, devinrent très populaires et acquirent une grande renommée.

 

Bon voilà, j'ai fini, à bientôt !

 

Sources Wikipédia


 


 

 









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G
Moi non plus,je ne connaissais pas cette apologie de la fable de Voltaire,merci de me l'avoir fait connaître et merci pour toutes les explications que tu  y as jointes....Toi,on peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié...Bravo !
Répondre
J
<br /> <br /> Merci, c'est vrai que j'y ai beaucoup travaillé mais quand j'aime quelque chose je l'achève sans me lasser.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Est-ce que tu te souviens du Vertumne et de la Flore que nous avons vu l'an dernier à l'expo Arcimboldo?il y a de très jolies histoires, j'aime bien celle de l'origine des oiseaux, des arbres, des fleurs mais il faut les lire en prenant son temps sinon c'est un peu indigeste!bises
Répondre
J
<br /> <br /> Coucou =)<br /> Oui, je m'en souviens, c'est vrai que les histoires sont belles ...<br /> <br /> <br /> <br />
Q
Tu as tout lu ?... euh, je vais me faire remonter les bretelles, moi...Cette fois, je te l'avoue, je n'ai pas tout lu.Je ne connaissais pas ce poème de Voltaire.Tu vas devoir le réciter ?En tout cas, en le lisant, je me disais : Pourquoi pas ? La mythologie est au programme, c'est une belle façon de vous demander de chercher vous-même...Bon travail. Bravo à toi.
Répondre
J
<br /> <br /> Bonjour,<br /> Oui j'ai tout lu, j'ai effectué ces recherches pendant plusieurs heures et j'ai abregé plusieurs choses ! Je sais que c'est long, mais on peut regarder quelque dieux sans tous les lires d'un coup<br /> ...<br /> Je vais tenter de tout réciter sans erreur, et ces recherches me simplifie le travail car je comprends mieux le texte !<br /> Merci, à bientôt !<br /> <br /> <br /> <br />
A
de quoi vous faire aimer la poésie! bon je reviendrai me cultiver un peu plus tard, c'est chouette de te retrouver sur ton blog!
Répondre
J
<br /> <br /> Oui, j'aime beaucoup cette poésie, moi aussi, je suis heureuse d'être de retour !<br /> <br /> <br /> <br />